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Gilles, le champs de roses

2 juillet 2019, par Gabriel

 

Aujourd’hui un article un peu spécial, pour vous parler de notre ami et collègue, Gilles Rosenfelder. Je voulais en parler aujourd’hui, parce qu’il était un ami avant tout, avec qui on a partagé beaucoup de choses, à commencer par notre amour du houblon. En ça, c’était un bon alsacien, et il aimait à le rappeler à chaque Free Tour, en montrant qu’il avait encore (un peu) de marge pour passer au Büchmesser… Mais il aimait aussi partager ses avis, et il en avait sur tout et n’importe quoi, mais aussi des choses importantes comme le devenir de notre société. Il en parlait même un peu trop, je ne compte plus le nombre de personnes qui avaient bloqué ses publications Facebook parce qu’il y en avait trop. Il y en avait trop, mais il avait raison, tout fout l’camp ! En même temps, un métalleux sans cheveux à faire tourner son crâne nu tout en faisant du air guitare, c’est pas très crédible ! 😉

Gilles en visite guidée au Büchmesser

Gilles et Happy Strasbourg

Gilles c’était aussi le premier à m’avoir aidé quand j’ai commencé à faire des Free Tours, le premier à rejoindre l’équipe en quelques sorte, mais il ne voulait pas ne faire que ça, il voulait avoir un boulot à côté, même si ça signifiait qu’il ne pourrait faire des visites que les week-ends, et encore… Il voulait que ça reste un hobby, un truc qui lui donne la pêche, mais point trop n’en faut.

Et puis Gilles en fait, c’est un peu lui qui m’a donné l’idée des Free Tours. Pour tout vous dire, avant toute cette Happy aventure, je n’y connaissais rien à Strasbourg et à son histoire, mais rien du tout ! C’est Gilles qui m’a raconté plein de choses, qui a fait naître en moi cet amour pour l’histoire et la culture alsacienne. En toute logique, c’est aussi lui qui le premier à rejoint la Happy aventure… Bref, sans Gilloose, pas de Happy Strasbourg.

Gilles fait des cœurs dans la neige des Vosges

Gilloose ? Oui, c’est le surnom qu’il s’était lui-même donné, parce qu’il lui arrivait tout le temps des conneries, des trucs complètement improbables, genre pas vraiment sa faute, ça ne pouvait absolument pas arriver, mais ça lui arrivait à lui, et c’était toujours des situations assez cocasses, même si parfois sur le moment ce n’était pas très drôle, on riait bien après coup.

Un exemple ? Un jour il neige comme pas possible dehors, c’est au tour de Gilles de faire le Free Tour, je compatis et lui envoie un SMS : « Courage mec…», auquel il me répond : « ??? ». Gilloose avait oublié que c’était son tour, il était en route pour le ski, forcément la neige avait l’air de bon augure pour lui !

Gilloose, c’est le seul à avoir oublié de venir à un Free Tour, l’un d’entre nous a couru pour être presque à l’heure au point de rendez-vous, merci Gilloose, c’était une bonne opportunité pour que tu nous payes des coups 😉

 

Bref, tout ça pour dire, tu nous manques Gilles, t’es parti trop vite, sans prévenir, et bien trop tôt, on avait encore plein de bières en retard, c’est vraiment pas sympa de ta part !

 

Aujourd’hui, 2 juillet, ça fait un mois déjà,
et aujourd’hui, on lève nos verres à ta mémoire.

Merci pour tout ce que tu auras partagé
avec nous pendant cette (trop courte) vie.

On t’aime Gilloose !

Gabriel, et toute l’équipe de Happy Strasbourg.

Au revoir Gilles